Souffle Mots

Ma famille

25th décembre 2007

Ma famille

Salut !

Joyeux Noël !!!

Je sais, je vous l’ai déjà souhaité dans le dernier post, néanmoins aujourd’hui étant le 25 décembre, je me devais de le redire.

J’espère que vous avez, ou que vous passez, tous de bonnes fêtes. Je vous montre aujourd’hui un poème que j’ai dédié à ma famille et que je leur ai offert pour noël, hier soir.

Il est en césure et c’est un acrostiche. Bonne lecture !!!

 

Ma famille !!

Voyez-vous tous ces points qui séparent nos vies,

Ou bien ces virgules qui brisent nos envies ?

Il suffit simplement de tous les surmonter,

Croyez-y s’il vous plaît ce n’est pas compliqué,

Il faut essayer, ne point abandonner.

 

Maintenant regardez la preuve sous vos yeux,

Aujourd’hui nous formons ce mot merveilleux  :

 

F, pour toi Marine, flamme éclairant mes jours,

A, pour ma Canelle, mon ange, mon amour,

M, pour toi ma Mamie, en un seul mot : merci,

I, pour tous ceux que j’aspire à voir assis ici,

L, pour toi ma Maman, chérie telle la mer,

L, pour toi mon Papa, les mariés vont par paire,

E, évidemment moi qui vous écris ces vers. 

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19th décembre 2007

Avenue des boutiques, Parfums de l’infini !

Salut !

Plus que deux jours avant les vacances !!!!! Samedi je pars voir ma famille !  :)

Je ne sais pas quoi dire d’autre pour traduire en juste termes ma joie et mon enthousiame…

Bon, aujourd’hui je vais vous présentez un "poème" très banal, rien de particulier dans sa construction… mais il me plaît. :)

Je l’ai fait pour mon forum . Je devais faire la pub de mon magasin dans ce monde iréel pour Noël.

Voilà bonne lecture.

Et surtout, joyeux noël !!!!!

 

 

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10th décembre 2007

Souvenirs

Salut tous !

Voilà, mon week end de folie s’est terminé ce matin avec une grande fatigue dû au fait que je me sois couchée à 11h30 hier soir à cause de mon stage d’astronomie. Durant ce WE j’ai aligné boum du collège, mini matinée devoir, sortie entre amis, soirée téléthon avec concert et stage astronomique.

C’était fantastique, mais bon, c’est pas le sujet  ;)

Je vous montre aujourd’hui un poème que j’ai écrit il y a quelques semaines. Je l’ai entamé en cours d’histoire, lors d’un grand moment d’ennui, grace à une camarade qui gribouillait sa feuille.

Rassurez-vous il ne parle pas de moi lol.

Bonne lecture et n’ hésitez pas à dire ce que vous en pensez :)

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Souvenirs

 

De la pointe de mon sombre crayon je traçe,

Le noir néant qui dans mon coeur lentement prend place.

Il s’étend inlasablement, fils du malheur.

En son domaine il m’attire à chaque heure.

 

Il réveille les souvenirs que j’ai de toi,

Et il dévore progressivement ma joie.

Je plonge en lui, me laisse baigner de tristesse,

Jusqu’à ce que cette noire ivresse me blesse.

 

Tandis que je sombre il s’empare de mon âme,

Me disant que j’aurai pu empécher le drame.

Bien trop faible je suis le maître des ténèbres.

 

Il me guide dans son repère, antre funèbre.

Je l’accompagne car je te retrouverai,

Là-bas; mon fils adoré qu’il a envouté.

 

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3rd décembre 2007

Hàgny et Hàgurd

Salut!

Je poste aujourd’hui car dans les jours qui viennent je sens que je vais être à la bourre…

Voilà, je vous présente ma nouvelle bannière :) issu d’une photo de Zelda Gil-Galen

Il devrait encore y avoir quelques modifications (centrage du nom du site, mise en français…) mais le plus gros est fait d’après moi :)

Bon, je vous présente une récit (encore un petit paté je sais mais soyez pas découragés…) écrite pour un forum: Les Terres Oubliées..

Je vous dis pas le calvaire quand j’ai dû recopier les 8 pages manuscrites !!! Et un moment j’ai failli arriver en retard au cours parce que je voulais la terminer lol.

Je pense que vous pouvez tout comprendre malgré que ça se réfère quelque peu à l’histoire du forum mais si vous avez des questions n’hésitez pas.

Bonne lecture :)

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Hàgny et Hàgurd

 

Il y a très longtemps, aux limites de nos souvenirs, eut lieu la création des Terres Connus et celle de chaque peuple par leur dieu respectif.
Après leur travail, les quatre fondateurs de ce monde décidèrent de se retirer. Mais avant cela, Hàwyn, dieu du feu et des sorciers, créa quelque chose tout seul, de très personnel: deux jumeaux, la soeur se nommant Hàgny et le frère Hàgurd.
Et juste avant de s’en aller à tout jamais, il remit aux mains de leur mère, une montre leur étant destinée.

Les années passèrent et les jumeaux grandirent ensemble, ne se séparant jamais. Ils se ressemblaient beaucoup physiquement, bien que n’étant pas du même sexe, mais ils n’avaient pas le même caractère.
Tous deux avaient les yeux marrons et les cheveux roux bouclés. Ils étaient élancés et Hàgurd possédait la force destructrice de son père, son corps étant musclé, et Hàgny, de son côté, avait hérité du charme envoutant du feu et elle était des plus souple et agile.
Le frère était protecteur et malgré sa corpulence il savait faire preuve de douceur. La soeur, elle, était rusée et cultivée et gagnait souvent les conflits fraternels qui les opposaient de temps à autres.
L’un et l’autre étaient sorciers et leur pouvoir était grand. Ils maitrisaient le feu à merveille, ce qui en y en pensant, était tout à fait normal vu leur concepteur.

Ils vivaient seuls avec leur mère, dans une région déserte où ils cultivaient des légumes et élevaient des moutons.
Ils cotoyaient seulement les quelques bergers alentours et les habitants du village où ils descendaient une fois par mois.
Mais c’était bien peu comme vie sociale, alors ils se tournèrent l’un vers l’autre ce qui ressera encore plus leur liens.

Le jour de leur treizième été, leur mère décida de leur remettre la montre et de leur révéler qui était leur père.
Tout d’abord la nouvelle fut dure à accpeter mais ils la prirent du bon côté en n’en retirant de la fierté et plus de confiance en eux.
Tout en leur tendant le présent, leur mère leur rapporta les paroles d’Hàwyn: « Cet objet est magique, c’est la clé d’un trésor inestimable, mais il n’est d’aucune utilité pour s’enrichir. »

C’est Hàgny, ravie, qui passa la montre-gousset autour de son cou tandis qu’Hàgurd embrassait les deux femmes de la maison.

Le soir dans leur chambre, les adolescents regardèrent le cadeau de plus près et une chose les surpris et les déçus à la fois: elle ne fonctionnait pas.
Malgré le temps qui s’écoulait les aiguilles ne bougeaient pas, comme si la vie était figée et l’existence éternelle.
Lorsqu’ils en parlèrent à leur mère celle-ci haussa les épaules en répondant vaguement: « La clé d’un trésor inestimable…les clefs, cela n’ouvre qu’une seule porte, et ça n’a pas d’autre utilité.
Alors je ne vois pas pourquoi cette montre, que votre père a qualifié de clé, aurait plus de pouvoir que les autres. »
Elle les regarda, un petit sourire au coin des lèvres: « Elle n’est pas faite pour montrer l’heure, c’est tout… »

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27th novembre 2007

Amour d’un fils

Salut!

Hier j’ai voulu écrire un poème sur le thème de l’espoir (à cause d’un concours auquel je compte participer). Seulement j’ ai encore raté (j’avais déjà essayé)…je l’ai montré à mes proches, il  n’ont pas compris, et c’est vrai  que le thème ne ressortait pas …

Alors j’ai changé le titre et l’ai remplacé par le thème qu’ils avaient vu en mon poème. Et pourtant, même si je n’ai changé que le titre, j’ai l’impression qu’il n’est plus de moi car ce n’était pas l’image que j’avais de ce poème…

Vous en pensez quoi?

Bonne lecture, bye.

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 Amour d’un fils.

 

Avant même de savoir ce qu’était l’amour,

J’ai su que je l’aimerai jusqu ‘au dernier jour.

Quand j’ai ouvert les yeux il était là; pour moi,

Il m’a tendu la main je ne sais pas pourquoi.

 

Depuis, pas un instant il n’a quitté mon coeur,

Gonflant les voiles de ma vie à chaque heure.

Aux mois qui se suivaient il a donné un sens,

Faisant glisser le bateau de mon existence.

 

Il m’a toujours protégé des intempéries,

Chassant les nuages embrumant mon esprit.

Il m’a poussé très haut, j’ai frôlé les cieux.

 

Mais un jour, tel une tornade sous mes yeux,

Mes rêves se sont envolés, il m’a quitté.

Alors j’ai sombré dans l’océan agité.

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21st novembre 2007

Pas toi mon frère

Salut !!!!

Voici mon premier post sur mon site (le reste ayant été transféré) !!!

Donc avant tout je veux remercier mon père qui a tout mis en place, transféré…. et Keitaro pour avoir pris la peine de faire une bannière même si elle ne convient pas (désolé).

C’est vrai, il manque encore des trucs, bannière, fond…mais il est oppérationel (vous pouvez poster des commentaires, allez y lool) !!

Bon, je ne vais pas m’éterniser, voici un poème qui doit être chanté sur l’air de "Mon fils ma bataille" (merci la chorale du collège) et que j’ai écrit durant les vacances de la Toussaint et que j’avais commencé en cours de math lol. J’espère qu’il vous plaira, bonne lecture.

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Pas toi mon frère.

Aujourd’hui j’tai vu partir,
Les larmes aux yeux,
J’ai même pas eu le temps d’ te dire,
Adieu.

J’ voudrais rev’nir en arrière,
Ne pas t’ laisser aller à la guerre,
Me faire tant de peine,
Et être le jouet de la haine,
Pas toi mon frère.

Quand t’es tombé à genoux,
Sous leurs coups,
J’suis d’venu complètement fou,
Tout d’un coup.

J’ai accouru près de toi,
Et j’ai tout fait pour qu’ tu restes avec moi,
Mais malgré mes prières,
Tu n’étais plus sur Terre,
Ho mon cher frère.

Je veux m’réveiller,
C’est un cauchemar,
Répond moi, s’il te plaît,
Il peut pas être trop tard,

Je veux pas le croire,
Je voudrais voir;
Briller, ton regard,
Il peut pas être trop tard.

Sous les coups des nombreux canons,
Meurtriers,
Nos rêves d’enfant se sont,
Effrités.

Ensemble on aurait eu un grand destin,
Mais voilà tu m’as laissé seul ce matin.
Ma vie tombe en poussière,
Je ne sais plus que faire,
Sans toi mon frère.

Je veux m’réveiller,
C’est un cauchemar,
Répond moi, s’il te plaît,
Il peut pas être trop tard,

Je veux pas le croire,
Je voudrais voir;
Briller, ton regard,
Il peut pas être trop tard.

Je veux m’réveiller,
C’est un cauchemar,
Répond moi, s’il te plaît,
Il peut pas être trop tard,

Je veux pas le croire,
Je voudrais voir;
Briller, ton regard.

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14th novembre 2007

Le voyageur intergalactique.

Salut tous! Voilà ma dernière nouvelle. C’était sur un livre, il disait d’écrire une histoire où le soleil était le héros. Au début j’ai eu du mal car le gros problème était que le soleil, il ets immobile et je voyais mal comment faire une histoire avec un protagoniste ne pouvant que parler et observer… Mais je suis arrivée à y remédier, comment? Lizez l’histoire :)

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Le voyageur intergalactique.


     Il était une fois un soleil qui chaque jour restait en place sans faillir à sa mission, en observant la planète Terre.

Il n’avait jamais le droit de se reposer et s’ennuyait tellement !

Mais tel était son devoir que Mère Nature lui avait imposé : toujours éclairer notre planète pour que règne la vie.

Il avait alors obéit, sans fléchir, sans se plaindre, seul, sans personne avec qui parler.

Cependant aujourd’hui il n’en pouvait plus. Des millénaires s’étaient écoulés mais il ne connaissait pourtant du monde qui l’entourait que les quelques planètes qu’il réchauffait.

C’est pourquoi un jour il se rebella et transgressa la règle.
Cette journée n’était pas comme les autres, c’était une des rares où le Soleil était caché par la Lune.

Et cette fois-ci, sans hésiter, il saisit l’occasion et tandis que Mère Nature ne pouvait l’observer, il s’éclipsa.

Il savait que le satellite de la Terre cacherait un moment sa fuite mais cela ne serait pas éternel et quand les hommes ne le verraient pas réapparaître et qu’ils s’inquièteraient, elle le saurait…
Alors, sans réfléchir à ce qu’il faisait, il traversa à la vitesse de la lumière le système solaire avant de s’engager dans un monde inconnu.

Peu de temps après il atteignit la galaxie d’Andromède et ralentit sa course pour observer cette étrange contrée.


     Tandis qu’il pénétrait en terre étrangère il fut accueilli par une vive exclamation. C’était la première fois que les habitants de la région voyaient un tel phénomène et ils s’imaginèrent d’abord avoir sous les yeux une immense étoile filante avant de se rendre compte que c’était un soleil en mouvement.

Pour sa part le voyageur du système solaire fut émerveillé de se retrouver au milieu des siens, dans un amas d’étoiles.

Lui qui se croyait unique dans l’univers il réalisa qu’il existait des milliards d’êtres semblables devant, eux aussi, éclairer leur entourage.

Les plus jeunes soleils, ceux qui n’avaient que quelques millions d’années, semblaient curieux de le connaître, d’entendre le récit de son aventure et de savoir par quel miracle il pouvait voyager.

Mais lorsque le fuyard s’approchait d’eux pour satisfaire leur désir de connaissances et apprendre par le même biais comment s’organisait leur région, les ancêtres qui n’étaient pas loin le faisaient reculer en tonnant: « Ne t’approche pas Rebelle! Il ne faudrait pas que tes idées s’étendent au delà de ta galaxie et viennent souiller la pureté du dévouement de notre race. »

Alors le Soleil rebroussait chemin, pantois et déçu.


     Après quelques essais d’approche infructueux, l’astre quitta cette galaxie peu hospitalière.

Il erra un moment sans savoir où aller mais certain de ne jamais retourner chez lui, en captivité; il était si bon d’être libre !

Tandis qu’il voyageait, il fit la rencontre d’un être des plus surprenant. Ils faillirent se heurter et le Soleil l’évita de justesse.

C’était une comète à la longue chevelure argentée dont la taille était bien inférieure à celle de l’étoile qui l’observait.

Mais à peine eut-il reprit ses esprits que l’étranger repartait déjà dans l’espace.

Le Soleil le suivit, curieux, et lui cria: « Attends-moi voyageur, où vas-tu comme ça? »

Sans s’arrêter la comète lui répondit: « Je ne sais pas, je voyage… »

L’astre se dit que cet être était bien étrange. Il disait ne pouvoir s’arrêter de courir tandis que lui avait défié Mère Nature.

Malgré tout il continua à le suivre intrigué : « Aurais-tu comme moi désobéi aux tiens et décidé de découvrir l’Univers? »

Le Soleil était tout excité, c’était la première fois qu’il parlait à une comète car, même s’il y en avait dans son système solaire, il était toujours trop occupé à réchauffer les astres environnants et cette race allait tellement vite qu’il ne pouvait échanger ne serait-ce qu’un mot avec eux.

La comète se retourna pour faire face à son interlocuteur qui peinait à le rattraper mais il continua néanmoins à filer dans l’espace et lui répondit : « Non, j’ai toujours connu la liberté. Mais tu sais, courir sans cesse n’est pas de tout repos et je paye les conséquences de cette absence de contraintes : dès que je m’approche d’une étoile, comme toi par exemple, je me désintègre chaque fois un peu plus. »

Quelques minutes s’écoulèrent et le Soleil demanda de nouveau: « Sais-tu, toi qui voyage toute ta vie, où prend fin cet immense Univers ? »

La comète rigola avant de répondre : « Non, voilà tout mon problème! J’avance, j’avance et jamais je n’en vois la fin. Peut-être est-il infini… »

L’astre acquiesça, il en apprenait beaucoup durant cette expédition.

« Je te remercie de tout mon coeur de ces renseignements mais j’aurais une dernière question : pourrais-tu m’indiquer un lieu intéressant à visiter?

- Non, je n’ai que trop parlé avec toi. Si je continue je ne serai bientôt plus que poussière. Va t’en ! »

Et sans que l’étoile ne puisse réagir la comète prit de la vitesse et le distança avant que l’astre ne le perde de vue.


     Au même moment Mère Nature se rendit compte de la disparition du Soleil et, tentant de contenir sa colère, elle convoqua son plus vaillant serviteur, la lumière :

« Mon ami, notre système solaire coure un grave danger. Je pense que tu l’as remarqué : l’astre de la vie s’est enfui.

Je crains pour l’existence des êtres vivants sur la Terre. Je vais essayer d’atténuer les dégats, mais s’il plaît va le chercher car lui seul peut rétablir l’équilibre. »

La lumière accepta et promit de le ramener le plus vite possible.


     Pendant ce temps le Soleil errait dans l’Univers, perdu, mais heureux d’être libre.

Et tandis qu’il se promenait sans direction donnée son regard fut soudain attiré par une magnifique créature.

Il arrêta sa course et la contempla avec un sourire béa.

Alors que son coeur battait la chamade et qu’il ne pouvait détacher ses yeux d’elle, cette dernière prit la parole d’une voix sensuelle et séduisante: « Bonjour jeune Soleil, ravie de te rencontrer. Je me présente, je m’apelle Envoutement et j’appartient à la race des trous noirs. Que me vaut l’honneur de ta visite? »

L’astre tenta de répondre mais, bégayant, il ne réussit à sortir que quelques mots dépourvus de sens. Sans plus attendre Envoutement poursuivit : « Tu es peu bavard étranger, me mépriserais-tu? »

Le Soleil se ressaisit quelque peu et s’exclama confus: « Oh non ma dame, tout au contraire, mon coeur brûle d’admiration pour vous. Je suis un hors-la-loi, j’ai quitté ma contrée pour voyager et je ne m’attendais pas à rencontrer une personne avec une aussi grande beauté. »

Le trou noir lui fit un large sourire et affirma: « Vos mots me vont droit au coeur.

  • Si je vous dis cela, c’est que vous allumez en moi une ardente passion qui ne pourrait s’éteindre. »

Envoutement attendit quelques temps, laissant son charme naturel agir avant de demander doucement : « Voudrais-tu t’approcher beau voyageur que je te montre l’étendue de ma splendeur et de mon être? »

L’astre acquiesça, ravi, et tandis qu’il s’apprêtait à la rejoindre pour jamais une voix semblant venir de chaque recoin de l’Univers tonna: « Ne le touche pas Noire Beauté ou la colère de Mère Nature viendra mettre fin à tes jours! »

Déboussolé le Soleil regarda autour de lui sans rien apercevoir d’autre que le trou noir qui gronda : «  Qui es-tu donc pour me donner des ordres? »

Et quelque part une voix répondit: « Je suis la lumière, le chasseur céleste, et je viens chercher ta proie. »

L’astre solaire avait l’esprit bien trop embrumé pour comprendre que sa liberté n’était plus et il s’inquiétait seulement pour le sublime être qui l’avait envouté.

Alors la lumière se détourna du trou noir et parla fermement au Soleil: « Tu dois rentrer chez toi, il en va de la vie de millards d’hommes, d’animaux et de plantes. Ils ont besoin de toi.

  • Non, non, je ne peux pas, je veux rester avec Envoutement, tu ne me feras pas changer d’avis. »

Le dévoué serviteur de Mère Nature, ne supportant plus d’être sans arrêt contredit et ralenti dans ses projets, rassembla son pouvoir et hurla: « Obéis moi! »

Ce fut comme une déflagration qui brisa l’enchantement et sortit le Soleil d’un long rêve.

Lorsque ce dernier eut repris ses esprits la lumière lui expliqua calmement la situation et convainquit l’astre de reprendre son rôle dans le système solaire.

L’étoile ne lui opposa que peu de résistance, trop fatigué par son voyage et les derniers évènements.

Le chasseur céleste escorta ensuite le Soleil le long du chemin de retour n’oubliant pas de lui faire de nombreuses remontrances sur ses actes irréfléchis.

Quand ils arrivèrent l’astre reprit immédiatement sa place au sein de sa galaxie, réchauffant de nouveau le coeur des êtres qu’il avait abandonné.


     Par la suite Mère Nature vint le voir et, contre tout ce à quoi il aurait pu s’attendre, elle s’excusa de ne pas lui avoir laissé assez de liberté.

Elle lui promit alors qu’à chaque éclipse, sans que l’oeil humain ne puisse s’en rendre compte et que cela n’ait de graves conséquences, il pourrait quitter son rôle et voyager un cours instant.

C’est ainsi que la vie reprit son cours normal. Et tandis qu’un jour il faisait le point sur son aventure l’astre comprit que les êtres étaient la plupart du temps égoïstes, vicieux ou antipathiques et que rien ne vaut sa propre familleet ses amis.

Pour le Soleil rien ne valait son système solaire…

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7th novembre 2007

Un autre blog…

Voilà, ce n’est pas du tout de mon habitude de poster deux fois par semaine et encore moins deux fois par jour mais c’est pour la bonne cause lol. Une amie voudrait avoir un avis objectif sur ses textes, c’est pourquoi je vous en montre un d’elle et vous donne son blog pour que, si vous vouliez, vous alliez le voir: http://bixounoursbb.skyrock.com/ ________________________________ Pourquoi C’est un sentiment, une question, Un moment, une illusion. Pourquoi défini tout et rien à la fois, Il peut faire mal, ou faire sauter de joie. Pourtant, c’est souvent le désespoir, Il envahi mon cœur, me fait voir tout en noir. S’il te plaît réponds moi, Ne t’en va pas, ne me laisse pas comme ça. J’ai peur de tout ça, de ce mot, de vous, de toi. Pourquoi faites-vous ça ? J’ai mal, tu ne le vois donc pas ? C’est fini, j n’ai plus confiance en toi. Pour vous, il est facile de fermer les yeux, Peut-être n’avez-vous pas de sentiments, Vous ne voyez qu’un ciel bleu, Tant pis pour nous, vous avez gagné, largement. Aujourd’hui mon cœur saigne, Alors que je ne voulais pas vous faire de peine, Juste être franche, dire ce que je pense. Maintenant tu m’en veux, alors que ça n’a aucun sens. Je ne m’adressais pas à toi, Mais tu t’es mis à sa place, Tu as tous pris pour toi, Aujourd’hui je pleurs, et mon cœur se glace. By: http://bixounoursbb.skyrock.com/2.html

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