Saisir l’instantané
Salut à tous! Ces derniers temps j’écris un poème mais ne l’ayant pas encore terminé je vous fait patienter en vous donnant ce petit texte que j’ai inventé le 9 avril 2007, et oui je suis précise pour une fois J’espère qu’il vous plaira…
Saisir l’instantané.
Je saisis l’instantané, attrape le vent. Il me regarde malicieux et me sourit avant de s’en aller, libre, en me caressant le visage. Je le suis d’abord du regard et alors qu’il tourbillonne dans le champ, tournant autour des arbres, fredonnant une mélodie douce comme l’été accompagné par le chant des feuilles il revient auprès de moi, me nargue. Je me prend à son jeu, lui cours après. Il ralentit, m’attend patiemment en jouant avec les oiseaux et quand je le rattrape enfin à bout de souffle il reprend sa course folle, bien plus endurant que moi. Mais je n’abandonne pas têtue, enjambe habilement les rochers et patauge dans la rivière tandis que lui effleure à peine le visage de l’eau. Soudain j’arrive au bord d’un précipice, oscille près du vide, la vitesse m’emportant. Alors bon joueur, le vent me pousse vers la terre ferme et c’est avec soulagement que je m’étale dans l’herbe me raccrochant à elle. Il a gagné, encore une fois. Nous nous serons la main et nous allongeons sur le sol pour nous reposer. Après une course aussi effrénée, même le meilleur coureur à besoin de repos et rien ne vaut mieux que le chant des cigales pour nous bercer.
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