Souffle Mots

La Louve du lac

31st août 2007

La Louve du lac

Salut!

Me voilà revenu de vacances… aie les dernières. N’ayant rien écrit durant cette semaine (bah oui, plage, bouquin, plage….) je vous montre un texte qui date de juin où je mélange prose et poésie.

Je l’avais fait pour un de mes forums à partir d’une image imposée mais j’arrive pas à vous la mettre…je vous donne le lien direct au forum alors: http://lesterresoubliees.forumpro.fr/Place-d-affrontement-f28/Concours-pour-les-un-an-du-forum-t617-0.htm L’image est celle qui devait être dans le texte. Mais bon, je vous mets une image de loup quand même….je les adore.. Bonne lecture :) __________________________________________

La louve du lac.

Vous est-il déjà arrivé de détenir un secret que vous ne pouvez dévoiler sous peine de passer pour une personne folle? Une chose que vous ne pouvez dire ni même à votre meilleur ami(e) ou votre conjoint? Je ne vous le souhaite pas. C’est un lourd fardeau à porter et nul ne peut vous aider, vous devez rester seul, unique détenteur du secret. Mais parfois, malgré tout, vous aimeriez l’ hurler, que toute la Terre le sache. Seulement c’est impossible, vous le savez bien… Je vais vous raconter quelque chose qui m’est arrivée il y a longtemps, me liant au silence et m’incitant à ne faire confiance qu’à moi même…les autres se moquaient bien trop les rares fois où je le leur ai rapporté. Croyez moi s’il vous plaît ou oubliez moi.

J’étais jeune à cette époque et ne devais pas avoir plus de vingt ans. Je me promenais en forêt ce jour là, si j’avais su je n’y serai jamais allée… Le soleil était haut dans le ciel et l’après-midi s’annonçait chaud. Après une heure de marche la chaleur devint insupportable et je me dirigeais alors vers le lac situé au milieu du bois. Tandis que je brisais la monotonie de l’étang y trempant mes pieds et arrosant mes bras d’eau fraîche j’aperçus soudain une chose à la surface. Ne distinguant pas ce que c’était je dus attendre qu’elle se rapproche, poussée par le vent pour l’attraper et l’observer. C’était un bout de papier sur lequel était dessiné quelque chose pour l’instant flou. Il était trempé et ayant peur de le déchirer en le manipulant je le déposais au soleil. Je patientais un moment rêvant à ce qu’il pouvait y être marqué. Mes espérances avaient de grandes chances d’être déçues, des papiers, ils y en avaient des centaines qui jonchaient la forêt et je ne m’y étais jamais intéressés… à quoi bon si c’étaient des emballages de gâteaux. Seulement celui là attirait mystérieusement mon attention et éveillait mon imagination. Quand il fut sec je le regardais attentivement déjouant les mirages provoqués par l’eau. L’image était spectaculaire! Mais au lieu de vous la décrire car ce sera loin de la vérité je vais vous la montrer: Soudain une mélodie emplit mes oreilles, tout d’abord faible elle s’amplifia petit à petit. Envoûtée je fermais les yeux et me laissais emporter par les paroles…

Mon chéri, mon amour,

Dès le premier jour,

Ton regard si rassurant m’a séduit,

Et je rêvais de toi toutes les nuits.

 

Au début j’étais la seule à te chérir,

Mais tu m’as très vite rendu mon sourire.

Nous vécûmes des moments de bonheur ensemble,

Et tu es toujours à mes côtés il me semble.

 

Seulement ce n’est qu’une illusion,

Un mirage une hallucination.

Aujourd’hui lugubre soir d’hiver,

J’ai choisis de t’écrire ces vers,

Pour qu’ enfin en cette nuit noire,

Tu comprennes mon désespoir.

 

Je baigne dans la tristesse,

Je voudrais que cela cesse.

Les larmes coulent sur mon visage,

Tout oublier serait bien plus sage.

 

Nul ne peut comprendre,

La douleur d’attendre,

Un homme qui ne reviendra jamais,

Et que l’on ne peut arrêter d’aimer.

 

Cela fait déjà tellement longtemps…

Nous étions partis au bord de l’étang,

J‘étais suspendue à tes lèvres,

Cependant notre joie fut brève.

 

Brutalement tout s’enchaîna,

Et notre bonheur se fana.

Une louve devant nous qui gronde,

Alors que nous sommes seuls au monde.

Mon hurlement débordant d’horreur,

Croyant qu’était arrivé mon heure.

La bête féroce qui bondit,

Voulant m’emporter au paradis.

Seulement tu étais avec moi,

Et rapidement tu fis ton choix:

Bravement tu me projetas sur le bord,

Me remplaçant sur le chemin de la mort.

 

Des perles embuaient mes yeux,

Et je ne pus te dire Adieu.

Car avant que je ne m’évanouisse,

Frappée par une pierre destructrice, 

Je vis la louve t’emporter,

Dans le lac pour l’éternité.

 

Dans mon esprit s’insinua le brouillard,

Et je ne me réveillais que bien plus tard.

Je pleurais longtemps, abreuvant les plantes, 

De mes larmes jusqu’à la nuit tombante.

Tel un fantôme je regagnais ma maison,

Regardant le sombre destin à l’horizon.

 

Ce qui était survenu, je n’en savais rien,

Seulement que désormais tu n’étais plus mien.

Quand je racontais ce qui t’était arrivé,

Nul ne me croyait, tous pensaient que je rêvais.

 

La louve pouvait être sereine,

Personne n’irait dans son domaine,

Rendre justice pour son horrible crime,

Me laissant sombrer dans un profond abîme.

 

Comprends tu à quel point je souffre,

De ne pouvoir sortir du gouffre?

J’ai longtemps essayer de tourner la page,

Mais la douleur ne part pas avec les âges.

 

J’ai compris que tu ne quitterais pas mon coeur,

Seul refuge pour trouver un peu de bonheur.

Je ne peux t’effacer de ma mémoire,

Alors j’ai pris ma décision ce soir:

Au moment même où le soleil viendra à poindre,

Mon chéri, mon tendre amour, j’irai te rejoindre.

Je sortis soudain de mon abrutissement, mon coeur battant à un rythme effréné. Je regardais alors le fond du lac. Sous son chatoiement résidait les corps des amoureux et la louve du lac… Effrayée et horrifiée, je bondis sur la berge, ne pensant même plus à m’y baigner.

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24th août 2007

Lien Invincible

Salut!

Voilà, avant de repartir une semaine en vacances (quoi que j’y suis déjà), je vous poste un texte que j’ai écrit cette année il y a quelques mois. Il se rapporte à WOW mais j’espère que vous comprendrez. Petit rappel: Raz de Néant, Un Goro, Teldrasil et Gangrebois sont des régions D’Azeroth dont j’ai décrit si nécessaire dans le texte. Ma région d’origine est Teldrasil, une magnifique île forestière peuplées par les elfes de la nuit. Ragnaros est le Seigneur du Feu qui réside au Cœur du Magma, mais cela n’a pas trop d’importance, c’est juste un gros méchant que ma guilde et moi avons vaincu. Si vous ne vous souvenez pas trop de l’histoire de Talisman, il est judicieux de retourner lire "Histoire de Talisman" dans ce blog quelques pages avant. Si vous avez des questions n’hésitez pas.

Bonne lecture.

Liens invincibles

Je suis assise sur un rocher parmis tant d’autre peuplant cette zone aride et déprimante nommée Raz de Néant. Chaton dort à mes côtès se sachant en sureté auprès de moi et je n’ose pas le réveiller; lui aussi à mérité du repos après notre course effrénée vers la connaissance ultime. Alors pour passer le temps je replonge dans mes souvenirs. Teldrasil me manque tout comme l’innocence m’entourant à cette époque. Aujourd’hui mes armes sont baignées de sang et même si elles ont combattu une juste cause j’en ai honte. Certains à qui j’ai ôté la vie ne méritaient pas de mourir. Peut-être ressemblaient-ils à un ennemi que j’avais l’ordre d’assassiner… Désormais mes yeux me guident tandis que cela devrait être mon coeur. La paix pour régner a besoin que des gens innocents se sacrifient. C’est injuste, ceux là n’ont rien choisi, ils suivent simplement leur destin. Moi, j’ai défié le mien et j’ai gagné car nous étions deux contre lui…

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21st août 2007

Miracle

Salut!

Je sais, j’étais censée poster une fois par semaine mais là, c’est trop à attendre ;) Il y a deux jours un déclic a eu lieu en moi et j’ai commencé un sonnet. Seulement celui là il est particulier… il y a des assonances et des allitérations! Comme je vous l’avez déjà dis, j’avais essayé un jour, mais juste essayé car je n’y étais pas arrivé. Mais là oui!! (Sautille dans toute la maison le sourire aux lèvres) Alors voilà, un nouveau cap de passé… Quand j’ai décidé de l’écrire, c’est parce que je me disais que en 3ème si on nous demandait de faire un poème avec des allitérations et des assonances, je serai pas perdu :) Car avant tous, plus que connaitre la définition, c’est une question d’entrainement. Bon, je vous le met :) Ps : Vous savez quel jour on est aujourd’hui? J’ai 14 ans!!!! 

 

Miracle.

Cette fille effrayée fuit l’affreuse faucille,
Et sa lame qui a massacré sa famille.
"Petite vie qui luit au milieu de la nuit, suit
Le violent torrent de sentiments qu’aujourd’hui, 

J‘espère, tel un éclair, fendra tes paupières."
Mais malgré les efforts, les soins et les prières,
Elle ne perçoit pas la voix et perd foi en elle.
Alors la Mort sort pour lui couper les ailes.

Être craint, il vient mettre fin à son destin.
Aussitôt surgit devant le fléau une main,
Qui emmène la jeune femme en son domaine:

Sauveur amoureux, il cache en son coeur sa reine.
Plus jamais il ne laissa retomber sa fée,
Son sourire et détruire ce qu’ils avaient fait.

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18th août 2007

Pour toi.

Salut !

Voici un sonnet que j’ai écrit pendant mes vacances en Bretagne.

Et vous savez, bizarrement, j’ai eu l’inspiration en…jouant au tennis!

Je tapais la balle sans réfléchir et mon esprit a pu s’évader.

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Pour toi.

"Je ne suis qu’un désert aride où mon soleil,

Ne brûle que pour toi dans le ciel, mon très cher.

- Douce étoile de ma vie, tes beaux yeux vermeils,

Font fondre ma contrée glacée inhospitalière.

- Pour toi je ferai naître des oasis bleutées,

Où tu pourras y boire sans fin mon amour.

- Pour toi je couvrirai toute l’immensité,

D‘aurore boréales qui lieront pour toujours,

Nos deux pays si amoureux mais différent.

- Pour toi j’allumerai des étoiles le soir,

Pour que tu puisses me retrouver dans le noir.

- Pour toi je solliciterai chez moi le vent,

Pour que tu puisses toujours voler dans mon coeur."

"Pour toi j’inviterai sur Terre le bonheur!"

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10th août 2007

Solitude.

Salut

Voici un poème que j’ai écrit en juillet.

Vous savez, il y a un an, je me serai pas cru capable d’écrire autant de poèmes. Cette année, peut être parce que j’ai grandie, ce fut ce que j’ai écrit le plus. Maintenant avec l’entraînement ça me semble facile mais il me reste beaucoup à apprendre autre que pieds et rimes seulement je ne sais pas comment m’y prendre. J’ai un jour essayer de faire des assonances mais ça m’a "gonfler". Bon, comme d’habitude, je m’étale, bonne lecture :)

PS: Désolé si la personne au premier plan est flou sur l’image , elle devrait pas l’être…mais le reste oui ;)

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Solitude

Les gens passent, repassent,

Ils me rendent si lasse.

Je suis seule au milieu d’inconnus,

Où mon petit coeur est mis à nu.

Leur visage de pierre

Me griffent tels des serres.

Je tombe au sol, ils ne le remarquent pas.

Et continuent leur avancée pas à pas.

 

Je leur lance un regard suppliant,

Mais ils m’ignorent comme avant.

Suis je si inintéressante?

Peu à peu cette idée me hante.

Où ont-ils perdu toute humanité,

Laissant s’envoler leur bonté?

Je me raccroche à cette supposition,

Mais elle n’efface pas ma déception.

 

Y a t-il une personne,

Qui dans ce monde soit bonne?

Quelqu’un qui en dépit des différences,

Donnerait enfin à ma vie un sens?

Qui me donnerait de la joie,

Et s’inquièterait de moi?

Je ne le pense point,

Ou alors elle est loin,

Trop loin pour m’aider,

Trop loin pour m’aimer…

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2nd août 2007

Envol

Salut!

Malgré le fait que je soit en vacances, je n’arrête pas d’écrire ni de vous faire partager mes écrits et en voilà un nouveau :)

J’espère qu’il vous plaira et n’hésitez pas à dire votre avis, pour lui et tous le reste…

En passant, j’ai déniché chez ma tante "Les fleurs du Mal" de Charles Beaudelaire.

Difficile à comprendre mais certains poèmes sont très jolis. Je remercie alors un ami, même s’ il ne le saura probablement jamais, qui m’avait conseillé, je crois bien, ce livre car sans lui je ne l’aurai pris .

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Envol

En son domaine le roi incandescent brille,

Et j’avance sur la route avec ma famille,

Soudain, devant nous se dresse une barrière,

Et tous mes proches la franchissent sans misère.

 

Pourtant, moi, je suis incapable d’avancer,

Et je reste derrière eux comme un blessé.

Certains se retournent et me tendent la main,

Mais Dieu ne souhaite pas que j’aille plus loin:

 

Il me rappelle lentement auprès des siens.

Éperdu, je regarde les autres partir,

Pour eux je ne suis plus qu’un simple souvenir.

 

La lumière les inonde, alors qu’elle me quitte,

Et du voile noir désormais plus rien ne m’abrite.

Je m’envole donc et sous mes pieds tout s’effrite.

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