Souffle Mots

L’Ecrit.

30th octobre 2008

L’Ecrit.

Salut !

Voilà, la moitié de mes courtes vacances s’est déjà écoulée et avant-hier je suis rentrée de Marseille, dommage…

Ces deux dernières semaines j’ai écrit un conte que je vous montrerai bientôt quand ma prof de français l’aura corrigé. Si je peux éliminer des erreurs c’est toujours ça en moins…

Enfin, je vous présente aujourd’hui un poème que j’ai écrit il y a environ un mois pour un devoir de français que j’ai ici illustré par des images prise du site d’un auteur : http://www.emmanuelle-urien.org/

En voici la consigne : En vous inspirant du texte de Marot (Petit épître au roi) vous composerez un poème en vers sur le thème de l’écriture en utilisant les dérivés d’un même mot et quelques rimes équivoquées. Vous adopterez le registre humoristique.

Cette dernière consigne a probablement été la plus dure à appliquer, moi qui écrit plutôt des textes tristes.

N’hésitez pas à critiquer,

Bye et bonne lecture.

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L’Ecrit

 

« Mon peuple, braves mots ! Citoyens de l’Ecrit !

Au delà des lignes j’ai entendu des cris :

L’assaillant s’approche, lui qui nos Ecrits vend.

Mais il ne peut gagner la guerre en écrivant !

 

Levons le point ! Soyons, pour notre Ecrit, vaillant.

Allons combattre ceux, qui en écrivaillant,

Maniant tels des barbares la tranchante écriture,

Sans aucune pitié pour tous nos Ecrits furent.

 

Belle voyelle, fuis l’Ecrit, va ailleurs,

Te réfugier loin des écrivailleurs.

Ils sont des milliers, maudits écriverons !

Et dans quelques vers, soudain l’Ecrit verront ! »

 

Les lettres se pressent et loin de l’Ecrit vont.

Cependant il est trop tard car nous les écrivons,

Ma gauche plume et moi dans ce dernier cri vain :

« S’il vous plaît aidez-moi, je veux être écrivain ! »

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17th octobre 2008

Mes lectures de l’été. (2/2)

Salut !

Ces deux dernières semaines j’ai aligné stage d’astronomie et conférence de littérature / astronomie (super une conférence qui marie mes deux passions !).

Vous savez, un jour je vous avais parlé d’une histoire que j’écrivais pendant l’été, eh bien j’ai fini de la dactylographier ! Vingt pages en moins à taper mais vingt pages en plus à relire et à corriger…

Sinon je vous présente aujourd’hui la fin de mes lectures de l’été. J’espère que ces brèves descriptions vous donneront envie de lire les livres.

Bye, et bonne lecture.

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4-  La guerre des chocolats de Robert Cormier.

Amoureux du chocolat et de la littérature, ce livre est pour vous.

Personnellement je suis entré dans l’histoire au bout de 30 pages. Cela peut sembler long pour certains, mais après ces trente pages, il est dur de s’arrêter. La première difficulté rencontrée est notamment le fait que les chapitres soient très courts, ils ne durent parfois qu’une seule page ! De même, on passe très vite d’un personnage à un autre et il faut s’habituer à chacun bien qu’ils ne soient pas très nombreux (environ cinq principaux). J’ai particulièrement apprécié le point de vue interne qui nous permet de voir les évènements sous des angles très différents en fonction des personnages.

Les rebondissements sont constants, et les journées en apparence toutes semblables, mais en réalité très différentes, nous rapprochent de l’intrigue. L’histoire est très saccadée et rythmée et l’on ne s’ennuie jamais.

J’ai également beaucoup aimé pour une raison plus personnelle; le fait étant que je me retrouvais un peu dans le héros et sa volonté de défier la masse.

L’ histoire se déroule dans un lycée de Nouvelle – Angleterre dans lequel a lieu chaque année une vente de chocolats. Tous les élèves y participent; jamais ils n’ont envisagé le contraire. Pourtant un adolescent, Jerry Renault, refuse.
Dans l’établissement, il y a une société secrète, les Vigiles, dirigée par Archie Costello qui répond aux ordres d’un professeur malintentionné, intéressé dans la vente des chocolats.

Et après la première confrontation entre Jerry et Archie, les problèmes commencent.

Je vous laisse découvrir la suite !

 

5- Fendragon de Barbara Hambly

La première fois que j’ai vu ce livre, le nom tout d’abord, m’a intrigué : Fendragon. Vous savez, chers lecteurs (ça fera pas de mal de changer du "vous" si habituel), que j’aime la fantaisie, alors je l’ai sortie de l’étagère et la couverture m’a directement accroché : des couleurs à la fois vives et sombres éveillant en moi une grande curiosité. Bien sûr je ne m’en suis pas arrêté là. Je me suis accroupie, j’avoue que ce n’est pas toujours pratique si je porte une jupe, une veste que je m’efforce de ne pas faire trainer au sol, et un sac posé en équilibre sur mes genoux, et j’ai lu la quatrième de couverture. Elle se résumait pour moi, en une phrase :

"Je suis Morkeleb le Noir. Je ne suis et ne serai l’esclave de personne, encore moins d’une femme humaine."

En fait, c’est l’histoire d’une magicienne et compagne du Fendragon des légendes, Jenny Waynest. Après l’arrivée d’un étrange messager qui supplie son époux, John Aversin, de porter secours au Roi, elle s’engage dans les dédales des intrigues, où se croisent les enjeux personnel de Zyerne, une terrible sorcière, et les conflits interraciaux. Mais au fond, les méandres du coeur et de l’esprit ne sont-ils pas plus compliqués ?

J’ai beaucoup aimé ce livre, dans lequel on entre dès la première page et qui ne nous quitte qu’à la dernière (sauf à la fin des chapitre si on fait un effort). Le nombre des personnages est réduit ce qui nous permet de nous attacher à chacun, et le suspens est maintenu jusqu’à l’avant dernière page (soyons précis).

Le seul défaut est probablement la taille : trop petit. Mais au moins on n’a pas le temps de s’en lasser.

Ce livre trônant désormais dans mes favoris je vous le conseille vivement.

3- L’alchimiste de Paul Coehlo

 Mon père me dit souvent de lire tel ou tel livre. Ce fut le cas pour La Belgariade ou L’assassin royal et je lui en suis très reconnaissante. Ce conte fait partie de cette catégorie.

Dans cette histoire, le héros, Santiago, jeune berger ayant toujours vécu en compagnie de ses brebis, décide de partir après la révélation d’une liseuse de rêve disant qu’un trésor serait enfoui au pied des pyramides, et l’étrange rencontre d’un roi.

Il va voyager dans toute l’Egypte dans l’unique dessein de suivre sa "légende personnelle" soit, le but de sa vie.

J’ai beaucoup aimé ce conte (quoi ça vous étonne ? ), au côté très poétique et qui nous fait vraiment réfléchir.

Tout au long, on rapporte à nous même ce personnage, à l’existence avant son départ très banale. On commence à se poser des questions : "Est-ce que j’ai fait le bon choix ?" ou dans mon cas et dans celui de la plupart des écoliers : "Est-ce que je fais le bon choix ?".

En fait, on a tous un rêve (ou plusieurs) et on a juste peur de le réaliser, d’aller au bout…

Ce conte philosophique regorge de rebondissements et grâce à ses chapitre d’une ou deux pages, il est très agréable à lire. Si vous avez besoin d’un coup de pouce pour entreprendre un rêve, lisez ce livre !

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3rd octobre 2008

Douce caresse / Attrape Bonheur

Salut !

En français on a eu plusieurs textes à écrire ces dernières semaines, je me suis régalée :)

Alors je vous en présente deux aujourd’hui. Il fallait essayer dans le premier d’imaginer un texte où, comme Francis Ponge, on décrivait un objet ou un élément de la nature avant de donner son nom.

Dans le second, nous devions choisir un jeu de mot et le mettre en application. J’ai choisi le pentagramme, et comme disait Ponge : "Je ne choisis pas les sujets faciles". Cela consiste à écrire quelques lignes où chaque mot doit commencer par une lettre de l’alphabet, et bien sur dans l’ordre ! J’ai du m’y reprendre à deux fois car je ne pensais pas pouvoir insérer w x y et z.

Bye, et bonne lecture.

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Douce caresse.

 

Accrochée fermement à la tête du Monde, elle ondule doucement, au gré du vent qui passe, tremblotante chevelure. Elle se plisse, elles se courbe, danseuse de la nature, dont la robe change lentement au cours de sa vie éphémère…

Fine femme fébrile, au froid ne résiste et devant la dureté des chocs, des poignes qui la tiraillent sans répit, un jour se déchire.

Cependant j’aime tellement me coucher sur son corps frissonnant et de mes mains caresser sa douce peau… mon herbe.

 













Attrape Bonheur.

 

« Attends Bonheur ! » Comme désespérée elle fuit, grande hirondelle insoumise. Jeune korrigan, les mains nues offrent pourtant quiétude, refuge, soutien. Transmettez une volonté, Wotan, Xiuhtecuhtli, Yahvé, Zeus !

 

 

 

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