Souffle Mots

Attends

25th mai 2009

Attends

Salut !

Je vous présente aujourd’hui un calligramme que j’ai écrit il y a quelques mois. Je ne me souviens plus du tout comment l’idée m’est venue mais je peux néanmoins vous dire qu’elle s’inscrit dans le thème étudié en cours : le Romantisme.

Comme pour L’Infini je vous mets les phrases en lignes droites en bas.

Bye et bonne lecture.

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De l’intérieur vers l’extérieur :

Attends.

Je le sens qui s’étend. Je l’entends se répandre.

Doucement il entonne son chant mélancolique se dotant de l’accent d’une lente romance.

Ses sanglots descendent dans mon sang dessinant sans cesse les méandres de ce terrifiant linceul blanc que nos ignorants visages représentent.

Il parle d’avant quand il était vivant puis mourant, il m’apprend la souffrance des instants fuyants lui que hante la réminiscence d’un être aimant, lui courant pour reprendre les moments évanescents.

Silence. Il avance dans l’océan. La vie s’endort et s’envole. Un enfant lance en riant un galet dans le puissant courant d’eau. Le caillou se fond. Le sourire et les ondes sont anéanties. Seule dans le chatoiement de l’eau est représentée la vraie apparence du Temps.

 

De l’extérieur vers l’intérieur :

Silence. Il avance dans l’océan. La vie s’endort et s’envole. Un enfant lance en riant un galet dans le puissant courant d’eau. Le caillou se fond. Le sourire et les ondes sont anéanties. Seule dans le chatoiement de l’eau est représentée la vraie apparence du Temps.

Il parle d’avant quand il était vivant puis mourant, il m’apprend la souffrance des instants fuyants lui que hante la réminiscence d’un être aimant, lui courant pour reprendre les moments évanescents.

Ses sanglots descendent dans mon sang dessinant sans cesse les méandres de ce terrifiant linceul blanc que nos ignorants visages représentent.

Doucement il entonne son chant mélancolique se dotant de l’accent d’une lente romance.

Je le sens qui s’étend. Je l’entends se répandre.

Attends.

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8th mai 2009

Premières lueurs d’inspiration.

Salut !

Et les voilà, les vacances sont déjà terminées…j’ai néanmoins eu le temps d’écrire un peu. Cependant aujourd’hui je vais vous présenter un poème que j’ai écrit en classe il y a trois semaines, je vous en avais déjà parlé, c’était mon record de rapidité : 1h45. Je ne suis pas vraiment fière de l’avoir écrit aussi vite mais le résultat me plaît assez. Quoi qu’il en soit il est toujours mieux de juger par vous-même.

Le sujet nous imposait d’écrire un poème lyrique autour du thème de l’apparition d’un être surnaturel dans un monde onirique et merveilleux.

C’est rare les contrôle où je prend autant de plaisir…j’espère que vous en prendrez aussi.

Bye et bonne lecture.

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Premières lueurs d’inspiration.

 

Quelques sanglots glissent le long du profond ciel,

S’écoulant lentement sur la belle nature,

Tandis que grelottent feuilles et plumes pures

Dans la main de l’auteur sombrant dans le sommeil.

 

Soudain, tel le soleil, la lumière surgit

Eclairant la forêt triste et mélancolique.

Qui revêt brusquement des couleurs magnifiques

Accueillant sa reine qui sous ses yeux agit :

 

La femme se rapproche et son doux pas feutré

Chante. Elle rayonne. La beauté de ses traits

Jamais n’est altérée par les sillons du temps.

 

Sur la feuille vierge, sans bruit, elle dépose

Un baiser mystérieux à l’effigie des roses.

Au réveil apparaît une fleur de printemps.

 

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