Souffle Mots

Changement

26th juillet 2007

Changement

Salut,

Je suis en vacances en ce moment mais je prend quand même la peine de vous poster un texte.

Il est très court et sans fin réelle mais j’espère que vous l’apprécierez.

C’est encore tiré de mon agenda et je devais ce jour là (15 avril) écrire à partir d’un tableau. Désolé, je ne suis pas arrivée à retrouver l’image, je vous en met alors une assez similaire.

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Comment suis je atterris ici, c’est une longue histoire. Tout commence un soir d’automne dans la grande ville de Marseille, il y a longtemps. Je sortais d’un bar , l’esprit rempli des ragots que l’on m’avait rapporté. Mais surtout, j’étais déprimé. On dit que boire fait oublier ses soucis, c’est faux, ils resurgissent peu de temps après plus douloureux encore. Je déambulais alors dans les rues sombres et inquiétantes, sans logis. J’en avais marre de cette vie où je travaillais sans relâche pour au final ne rien obtenir que la faim et le froid.

Après une heure de marche environ, j’arrivais sur un quai désert, seulement fréquenté par quelques chats de gouttières. Le silence régnait, contrarié de temps à autre par le grincement d’un mât. A l’horizon: la lune bienveillante et l’océan à perte de vue. la mer n’était agitée que d’une douce brise ce qui avait un effet apaisant.

Ce jour là je décidais de changer d’existence, totalement. L’océan m’appelait de son chant mélodieux et je ne pus lui résister. Plus de contrainte, plus de reproche, la liberté. Je traversais alors la passerelle comme guidé par un être supérieur, l’esprit embrumé, ne réalisant pas dans quel périple je me lançais. Je pénétrais ensuite dans la barque la plus proche et elle se mit à tanguer comme ma volonté. Mais songer au dur labeur qui m’attendait le lendemain me redonna courage. Je pris donc les rames et commençais à fendre la mer, traçant mon destin, avançant à l’aveuglette, seul mais déterminé. Mon aventure débuta à ce moment et pas une seule fois je ne remis en cause ma décision.

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20th juillet 2007

Griffe d’Argent

Salut!

Voici ma dernière nouvelle, assez longue je l’avoue. Elle a un rapport avec WOW mais pas trop important pour que tous puisse comprendre. Il faut juste que vous sachiez que les maîtres des griffons sont des personnes qui s’occupent de faire voyager les aventuriers à dos de griffon d’une région à l’autre. Et dans WOW, les joueurs ont eu avec l’extension (Burning Crusade) la possibilité d’acheter au niveau ultime, un griffon qui obéi à nos ordres (en gros on peut se balader de partout avec lui).

Bon, fini le papotage "inutil", dîtes moi ce que vous en pensez… n’hésitez pas :)

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Griffe d’Argent

 

La soirée débutait à peine mais le bar était déjà rempli et plein de vie. Bizarrement, nul ne parlait sauf un vieil homme rabougri que tous écoutaient. Tous les aventuriers le connaissaient, et pour sur, c’était le maitre des griffons d’Ironforge. Il était assis près de l’âtre, une bière à la main, et parlait de sa voix grave et tonitruante comme l’aurait fait n’importe quel conteur. Les enfants étaient allongés par terre, formant un cercle autour de l’ancêtre, et ils ne manquaient pas un mot du vieillard. Mais ils n’étaient pas les seuls car il y avait également des hommes dans la fleur de l’âge qui tels des grands frères se tenaient debout autour des enfants; et des personnes âgées qui petit à petit avaient tiré leur chaise pour se rapprocher du groupe. « La plupart d’entre vous ont déjà volé à dos de griffons et certains en possédent même un, mais sachez qu’il n’en a pas toujours été le cas et qu’à une époque, ces bêtes étaient sauvages. » Le vieillard but une grande gorgée en prévision d’un long récit puis poursuivit: « Il y a une histoire dont je voulais vous faire part car non seulement elle est vrai mais surtout elle fait partie de votre passé et vous vous devez de la connaitre. Tout commence dans une région reculée d’Azeroth, encerclée de toute part par les montagnes et l’océan et qui est souvent négligée des guerriers. Un paysage, magnifique par sa simplicité et sa douceur recouvre encore les Hinterlands. Là bas, se tient une forteresse accrochée à la paroi des falaises. Il y a bien des générations, lorque ni vous ni moi n’étions nés, régnait en ce domaine un roi dont le nom a fini par se perdre. Cependant son fils, lui, a marqué les esprits et a défié le temps. Son nom était Griffe d’Argent.

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13th juillet 2007

Bah…moi :)

Salut!

Voila, sous la demande de Keitaro, je vous mets aujourd’hui un petit texte qui me décrit. C’était un exercice de mon "agenda de l’apprenti écrivain" (un truc formidable en passant) où il fallait que je mette en évidence trois aspects de ma personnalité (car il ne faut pas oublier que c’est le plus important).

Comme ça vous connaîtrez un peu mieux celle qui écrit tous ces textes :)

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Elle est colérique et fougueuse cette jeune fille. Un corps emplit de vie, d’espoir et d’énergie. Quand elle se met en colère elle peut frapper et faire mal même à ceux qu’elle aime. Dotée d’une grande force de caractère elle défend fermement ses opinions ce mettant des personnes à dos si nécessaire. Si vous l’entendez chanter vous remarquerez qu’elle rejette en ce simple acte une multitude de sentiments. Ainsi il peut lui arriver d’hurler plus que de chanter. Parfois aucun mot ne sort de sa bouche mais elle mime les paroles et ses traits sont alors pleins de rage. Elle est simplement indomptable, animal sauvage.

Elle est si jeune et si fragile, petite fleur qui s’épanouit. Elle a besoin d’amour, d’affection, d’attention et de soutien. Elle est timide et parfois on dirait une enfant inconsciente des dangers du monde. Peu de personnes savent que sous son armure de glace se cachent des braises qu’il suffit d’allumer pour faire fondre sa muraille de givre. Pour tout dire, elle est mystérieuse, cette jeune pousse qui n’attend que le printemps pour s’épanouir.

Elle a de grands rêves cette petite femme: devenir écrivain, marquer l’histoire, voir la Terre renaître. De plus petits aussi comme se marier, réussir sa vie, ses études. Parfois elle écrit des textes vraiment morbides qui peuvent faire peur à son entourage mais pourtant elle en est fière. Elle n’accepte que les limites de l’imagination, ces limites qu’elle se fixe sans le vouloir, celle de la compréhension humaine. En parlant d’humain, ils l’a répugnent souvent, ses êtres sans coeur qui tuent et détruisent pour le pouvoir, pour le plaisir, pour l’argent! Elle arrive parfois à les haïr malgré qu’elle fasse partie de leur race et elle tente de se différencier d’eux le plus possible. Elle est folle cette étoile incompréhensible qui illumine ma vie.

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6th juillet 2007

Bon anniversaire Maman!

Salut !

Voilà, aujourd’hui c’est, comme le dit le titre, l’anniversaire de ma mère. Lui ayant fait un poème, je vous le montre malgré qu’il soit, je pense, un peu moins beau que les autres.

PS: Zut zut et zut, gros problème, on est pas le 5 normalment, mais le 6!!!

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Sache le.

Maman, te rappelles tu?

Quand nous étions abattus,

Tu nous faisais une grimace,

Et au bonheur laissais la place.

Tu as toujours été mon ange gardien,

Qui me consolait quand je n’allait pas bien,

Et qui me guidait sur le chemin de la vie,

Me donnant judicieusement son avis.

Pour ta famille tu te sacrifies souvent,

Et ton amour balaye nos joues tel le vent.

Nul ne peut avoir de meilleure mère,

Car il n’en existe pas sur la Terre.

Maman, sache que malgré les années passées,

Mon amour pour toi n’a nullement régressé:

Je t’aimerai toujours de tout mon coeur,

Et ce jusqu’à la dernière heure.

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28th juin 2007

La Volonté!

Salut! J

e voulais vous montrer un texte que j’ai écrit un jour il y a une ou deux semaines en permanence. Le but est que vous ressentiez des sentiments et si possible que je vous fasse "frémir" et si j’y arrive pas dîtes le moi. Peut être arriverez vous à trouver ce que cette jeune fille veut…

Bonne lecture!

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Je suis dressée face à la mer, la défiant de tout mon corps de venir me chercher. Autour, une tempête fait rage et la pluie tombe sur moi telle une rafale d’épées. Le vent tourbillonne sur la plage, s’écrasant contre moi et tentant vainement de me faire chavirer de mon promontoire. Les vagues rugissent et tendent leurs bras pour m’emporter dans leur repère, mais elles n’arrivent qu’à s’écraser sur les rochers qui dignement me protègent. Petit à petit, alors que les éléments se déchaînent, je rassemble mon pouvoir, le canalise tout au fond de moi. La nature est contre, elle ne veut pas que je le libère. Elle sait ce dont elle est capable d’accomplir, cette puissance sans limite nichée au creux de mon âme. Seulement elle ignore comment je vais l’utiliser et elle n’a en réalité pas à s’inquiéter. Je condense ma force et bientôt ce n’est plus qu’un point lumineux qui ne cesse de s’exciter dans mon esprit. Je ne peux plus la retenir et alors qu’un éclair fend l’air, je lui rends sa liberté: je hurle.

Non! Je ne suivrai pas mon destin. Je ne serai pas une fille banale, je ne serai pas comme tout le monde, je tracerai ma propre vie, sans prendre en compte le jugement des autres; nul ne choisira pour moi! J’ai un rêve et je le réaliserai quel que soit les efforts que je dois fournir; personne ne m’en empêchera! Vous n’avez pas le droit de me l’interdire! Mais même si vous le vouliez, vous ne pourriez pas m’arrêter: ma volonté est trop grande.

Tous ces sentiments fusent en un seul hurlement, bref mais à la fois si long. Mon coeur bat en rythme avec les pensées que j’y ajoute, alimentant ma colère et ma détermination. Jamais je n’ai crié ainsi; relâcher tout ce que j’ai en moi. Après cela je me sens légère. Une bouffée de chaleur m’envahit et étrangement je commence à vaciller. Je suis allée trop vite, c’était avec la plus grande délicatesse qu’il fallait libérer cette puissance. Accaparée par mes idées je n’ai pas remarqué que mon énergie chutait. Épuisée je tombe à genoux et pose mes mains à plats sur le rocher, mes cheveux dégoulinant d’eau. Mon cri s’est apaisé, emporté par le vent et désormais la tempête commence à se calmer. La nature a compris qu’elle n’a rien à craindre de moi tant que je ne dirige pas ma volonté contre elle. Alors l’orage se retire doucement, ne laissant derrière lui qu’une plage trempée et des embruns à la surface de la mer. Finalement je m’écroule par terre et murmure, pour avertir ceux qui voudraient se mettre en travers de mon chemin, avant de sombrer dans les ténèbres: "- Je le deviendrai, je le jure…"

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17th juin 2007

Simplement un regard

Salut!

Voila un poème que j’ai écrit hier pour un devoir du cours de français. Alors la prof ne l’ayant pas encore vu on peut dire que vous l’avez en « avant première »! J’ai été inspiré pour ce sonnet par une image que j’avais vu sur un forum de manga (si vous voyez pas ce qui est écrit en haut à gauche c’est: « Si tu veux me quitter fait le sous la pluie et tu ne verras pas mes larmes couler »)

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Simplement un regard.

Regarde moi rien qu’une dernière fois,

Avant que le vent ne t’emporte loin de moi.

Je ne te demande même pas un sourire,

Mais l’ignorance est ce qu’il existe de pire.

S‘il te plaît dans mon regard plonge donc tes yeux,

Pour m’accorder enfin un véritable Adieu.

En cette nuit, retourne toi je t’en supplie,

Et vois la tristesse dont mon cœur est empli.

Je veux que tu comprennes ce que tu m’infliges:

Cette immense peine qui tellement m’afflige,

Ainsi que mon bonheur qui avec toi s’envole.

Désormais dans ma vie tu n’as plus aucun rôle,

Pourtant je sais que jamais je ne t’oublierai:

Tu seras toujours celui qui m’a fait pleurer.

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7th juin 2007

Haïku

Salut!

Voici quelques haïku que j’ai fait le 19 mars. Ces derniers temps j’ai pas eu le temps d’écrire car je suis partie en voyage mais j’ai des textes en réserve :)

Pour ceux qui ne savent pas, les haïkus sont des poème japonais comportant trois lignes de 5 syllabes, 7 syllabes et 5 syllabes. _________________

N’oublie surtout pas,

Qu’il y a de la magie,

Dans chacun de nous.

 

Un mot peut blesser,

Mais il peut également,

Nous ouvrir les yeux.

 

Si tu as confiance,

Suis moi dans le tourbillon

D’un amour sans fin.

 

Voici un sourire,

Un soleil rien que pour toi,

Donnant du courage.

 

J’ai connu l’enfer,

Mais aussi le paradis:

J’étais sur la Terre.

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26th mai 2007

Petit texte

Salut!

Voici un petit texte pour pas laisser mon blog trop longtemps sans nouvelle. Je ne lui ai pas donné de titre, ce n’est ni une histoire, ni un poème, juste quelques mots que j’avais écrit dans un petit moment de déprime et qui me plurent après…

Je voulais savoir ce que vous en pensiez, est-ce que je fais bien passer les sentiments? Encore une chose, vous inquiétez pas du thème, c’est exagéré!

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Je pris ma plume et regardait, l’oeil vide de tous sentiments, la feuille blanche sur mon bureau. A chaque fois que j’inspirais c’était un poignard qu’on enfonçait dans mon coeur faisant progressivement remonter à la surface mes larmes et ma tristesse. J’ignorais la raison de mon désarroi. Dans la journée personne ne m’avait infligé de peine et même si parfois l’ennuie m’avait gagné à ma connaissance rien n’aurait pu provoquer l’état dans lequel je me trouvais. Plus envie de vivre, de sourire, d’avancer, envie de mourir, de disparaître. Je me sentais faible et seule. Et dans le tourbillon de sensations qui engloutissaient mon coeur je ne distinguais que la peur et l’incompréhension. Alors j’attrapais un morceau de papier dans le but de mettre à plat mes idées. J’empoignais mon stylo et sans difficulté commençais ce texte. Avant tout je voulais déverser mes sentiments, ne plus avoir ce poids en moi, faire fuir de mon âme en l’implantant dans un bout d’arbre. Petit à petit, comme guérie, ma tristesse se dissipait laissant au dessus de ce texte une jeune fille perdue et épuisée. Mais je ne pouvais m’arrêter, je ne devais pas m’arrêter d’écrire, car quand mon corps ou mon esprit n’étaient pas occupée je sentais une petite force taper contre mes paupières. Je la refoulais au fond de moi à l’aide de mots, à l’aide de phrase. J’avais envie d’oublier, quoi je l’ignorais. De disparaître, de m’endormir, ou de pleurer pour me vider. Mais rien n’y faisait, cette chose me rongeait de l’intérieur de l’intérieur, essayait d’attirer mon attention. Je résistais, tentais de la faire sortir, mais elle se raccrochait au petit coin de désespoir logé dans mon coeur où j’étais si faible. Je n’osais pas me relire, je n’osais pas stopper ni parler: j’avais peur de ce qui pouvait arriver. Alors une lueur d’espoir éclaira mon sombre tableau: travailler, se remplir l’esprit de mots incompréhensibles, les retenir pour ne pas songer au reste. Doucement je levais ma plume, regardais l’effet que ça avait sur mon humeur, et prudemment, relisais mon texte avant de le ranger dans un tiroir, tout comme mon désespoir.

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